Métavers : le luxe se positionne sur le marché de la seconde main

Les marques de luxe sont actuellement confrontées à un défi majeur : s’imposer sur le marché de la seconde main. Face à la croissance phénoménale des plateformes de revente d’article d’occasion, les grandes maisons tentent d’innover grâce au web3 et au métavers.

La course à la seconde main

Le marché de l’occasion attire de nouveaux clients, tels que la classe moyenne ou la génération Z, sensibilisée à l’écologie. La seconde main représente, de fait, une mode éco-responsable dont les avantages séduisent les consommateurs :

• offrir une nouvelle vie à un article que l’on ne porte plus ;
• favoriser la qualité et la durabilité ;
• économiser à l’achat d’un produit ;
• et redonner vie au vintage !

Après la popularité de la  »fast fashion », c’est donc au tour de la seconde main d’envahir le marché de la mode et du luxe. La vente de vêtements, de chaussures et d’accessoires d’occasion devrait d’ailleurs croître de 15 à 20 % par an. Les plateformes spécialisées, comme Vinted ou Vestiaire Collective, détiennent pourtant 60 % du marché, obligeant les maisons de couture à rivaliser d’ingéniosité. La difficulté principale pour ces marques reste leur positionnement face aux prix souvent bradés. Néanmoins, les valeurs de l’occasion, telles que la qualité, l’authenticité ainsi que le caractère réparable et durable, font écho à l’univers du luxe. Pour s’adapter à la mode circulaire, les technologies du métavers pourraient bien s’avérer efficaces !

Les opportunités du web3 pour une mode éco-responsable

L’univers immersif qu’est le métavers permet aux grandes marques de commercialiser des jetons non fongibles. Certifiés par la blockchain, ces NFT sont donc authentiques, rares et exclusifs ; des concepts que l’on attribue évidemment au luxe. La revente se voit ainsi facilitée par toutes ces informations sur la vie de l’article et le risque de contrefaçon est écarté. Dans ce contexte, les NFT peuvent rendre aux grandes marques la souveraineté sur le marché de l’occasion en proposant une forte valeur ajoutée économique. À l’aide d’un système de rémunération à chaque revente d’un jeton non fongible, les maisons pourraient bénéficier d’une rente à vie sur leurs produits. D’ailleurs, un sac Gucci s’est ainsi vendu plus cher dans le métavers que son homologue dans la vie réelle !

Afin de s’imposer dans le commerce de la seconde main, les maisons de haute couture doivent impérativement se soustraire aux plateformes. Le potentiel du métavers apparaît alors comme une véritable aubaine pour les marques de luxe.

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