La maison-mère du réseau social Facebook s’appellera désormais Meta. C’est Mark Zuckerberg lui-même qui s’est chargé de l’annoncer au monde entier, alors que le géant de la tech fait face à une nouvelle crise déclenchée par les révélations d’une ancienne employée.
Nouveau nom, nouvelle ambition : Facebook veut créer le “metaverse”
L’application Facebook ainsi que le site internet, conservent leur nom, tout comme Instagram, Whatsapp, et Messenger qui appartiennent également à la société de Mark Zuckerberg. Seule la maison-mère se rebaptise afin de différencier les activités du groupe de celles du réseau social.
Ce changement n’aura aucun impact sur les utilisateurs, ni sur l’organigramme, mais redéfinit les contours de l’activité du géant américain.
“Meta” (“au-delà” en grec ancien) est le raccourci de “metaverse”, le nouveau projet de l’entreprise : un monde virtuel dans lequel les utilisateurs pourront communiquer, travailler et se divertir ensemble, grâce à des casques virtuels ou des smartphones.
Ce projet de vie parallèle dans une autre dimension, va coûter 10 milliards de dollars à la société californienne de Menlo Park, mais promet 10 000 embauches en Europe.
Pour Mark Zukerberg, le metaverse représente le futur de l’Internet et symbolise mieux les activités de son groupe que la simple dénomination de “Facebook”.
L’entreprise a également dévoilé un nouveau logo : une variante du symbole de l’infini, en lieu et place du traditionnel pouce levé.
Meta : un rebranding qui tombe à pic en pleine crise des “Facebook Papers”
Ce n’est pas la première fois qu’une entreprise change de nom ou de logo en plein crise interne. Une façon de détourner l’attention des problèmes et de communiquer sur l’avenir.
Facebook, désormais Meta, est en effet plongé depuis quelques semaines dans l’affaire des “Facebook Papers” : des révélations basées sur les documents que s’est procurée Frances Haugen, ancienne ingénieure du groupe américain. Ils prouveraient que Mark Zuckerberg et son entreprise ont sciemment privilégié les profits engendrés par leurs réseaux sociaux plutôt que la sécurité de leurs utilisateurs, notamment les adolescents et les enfants.
L’annonce du changement de sa dénomination sociale permet donc à Mark Zuckerberg et sa multi-nationale de faire la une des medias internationaux de manière positive, contrairement à ces dernières semaines.
Lors de la révélation de la nouvelle appellation de la maison-mère, son fondateur n’a en tout cas pas mentionné la crise que traverse le groupe.
Nouveau nom, nouveau logo : le rebranding de Facebook en Meta arrivera-t-il à redorer un peu l’image du géant de la tech américaine auprès du public ?
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