Depuis mardi 16 août 2022, le métavers de la société Meta (anciennement Facebook) a débarqué en France sous le nom Horizon Worlds. Cet univers parallèle propose des réunions professionnelles, des jeux ou encore des concerts accessibles via un casque de réalité virtuelle. Si le Web du futur rencontre quelques difficultés, une récente étude du cabinet McKinsey lui prédit cependant un avenir prometteur.
C’est devant une Tour Eiffel virtuelle que l’avatar de Mark Zuckerberg a officiellement lancé Horizon Worlds. Cette version française intervient neuf mois après sa sortie initiale aux États-Unis et au Canada. À la manière d’un jeu vidéo, les utilisateurs créent leurs propres mondes et activités, mais peuvent aussi visiter ceux des autres. Néanmoins, il faut être équipé au préalable d’un casque de réalité virtuelle vendu par Meta (au prix de 450 euros). Le groupe a toutefois confié qu’il travaillait actuellement à la conception de lunettes de réalité augmentée plus abordables.
L’objectif du métavers de Zuckerberg reste d’offrir un espace dans lequel la distance physique ne limite plus les opportunités et les échanges. Pourtant, ce monde idyllique se confronte régulièrement à des difficultés. Des utilisatrices soulevaient par exemple des problèmes de harcèlement voire d’agression sexuelle. La marque a dû s’adapter en proposant une nouvelle configuration facultative. Cette dernière permet de conserver une distance de près d’un mètre entre les avatars afin d’éviter toute interaction non consentie.
Particulièrement coûteux, ce web 3 de Facebook a fait perdre 3 milliards de dollars au groupe au premier trimestre 2022. L’entreprise reste néanmoins confiante et souhaite d’ailleurs développer des opportunités économiques tout en prélevant 47,5 % sur chaque transaction d’objets virtuels.
En février, Horizon Worlds recensait plus de 300 000 utilisateurs par mois. Si le concept semble réservé aux jeunes et apparaît pour certains comme un simple effet de mode, une enquête du cabinet de conseil McKinsey vient démentir ces préjugés. Elle dévoile également que les Américains envisagent de passer quotidiennement quatre heures dans le métavers, au minimum !
Tout d’abord, contrairement à une idée reçue, la majorité de l’échantillon représentatif interrogé était capable de décrire le concept. Sans surprise, ce sont bien sûr les gamers qui s’y connaissaient le plus ! La plupart des utilisateurs restent des personnes de moins de 16 ans, mais les plus âgés se disent aussi sensibilisés à ce Web décentralisé et immersif. L’étude montre donc l’intérêt croissant de la population pour le concept, mais reste à savoir s’il va réellement s’imposer dans la durée. Les plantages fréquents et le coût de l’équipement représentent effectivement un frein majeur à son essor. Du matériel moins onéreux et l’amélioration de l’expérience utilisateur pourront peut-être révolutionner le métavers.
L’ambition de Meta semble confortée par l’enquête de McKinsey qui révèle une trajectoire plutôt positive pour le métavers dans l’esprit des Américains. En France, de grandes marques parient déjà sur le succès d’Horizon Worlds dans l’Héxagone.
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