Véritable certificat d’authenticité, le NFT apparaît comme un support dématérialisé particulièrement fiable, et dont les utilisations pourraient être élargies au domaine de la santé. Le contenu de ce jeton non fongible est effectivement stocké de manière immuable sur la blockchain, une technologie d’archivage et de transmission d’informations. Deux organismes français cherchent à exploiter ce procédé pour soutenir le secteur médical.
Les usages du Web3 n’en finissent plus de s’élargir. Après le business, la publicité ou les ressources humaines, c’est au tour de la santé de s’emparer des possibilités du web décentralisé. Une start-up hospitalière utilise ainsi la technologie de stockage de la blockchain pour proposer des solutions innovantes aux problèmes rencontrés par le secteur médical. Créée par des soignants, Galeon s’est alliée à la fédération d’associations ADOT (Associations pour le Don d’Organes et de Tissus humains) afin d’ « encapsuler » dans la blockchain le souhait des Français concernant le don d’organes. Si chaque individu est actuellement considéré comme un donneur potentiel (principe du consentement présumé), il peut néanmoins notifier son refus à un proche. L’idéal reste de s’inscrire sur le registre national des refus. Ce procédé est pourtant controversé, notamment en cas de désaccord au sein de la famille. L’entreprise française souhaite donc utiliser le Web 3 pour simplifier la démarche.
Galeon et France ADOT ont ainsi imaginé un support dématérialisé pour communiquer son choix au sujet du don d’organes. Le NFT apparaît alors comme une sorte de testament permettant de faire valoir ses consignes. Concrètement, l’intéressé doit juste se rendre sur le site lepremiernftquidonnelavie.fr afin de générer un jeton gratuit dans lequel figurera son choix. La personne pourra également y associer un enregistrement audio. Cette décision sera ensuite consultable par l’équipe hospitalière via la blockchain. Plus fiable et sécurisé que les méthodes traditionnelles, ce procédé n’a bien évidemment aucune valeur pécuniaire. Il reste une capsule temporelle virtuelle et gratuite. Il est à noter, toutefois, que cette technique n’a pas encore de valeur juridique. Elle se présente plutôt comme une alternative cherchant à souligner les difficultés liées à la clarification de la volonté de chacun.
Avec près de 24 000 patients en attente d’une greffe d’organe, cet enregistrement du choix sous la forme d’un NFT a le mérite de proposer une solution intéressante pour le secteur médical et la santé en général.
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