Universités, écoles et gouvernement doivent faire preuve d’imagination dans leur stratégie de communication pour conquérir les jeunes et les adultes en formation. Comment donner envie d’apprendre sans imposer et en bannissant le ton moralisateur ? Le secteur de l’enseignement doit redoubler d’efforts pour s’adresser efficacement à sa cible. Nous avons compilé quelques-unes des meilleures campagnes de communication et de publicités dans l’éducation.
La faculté de Lyon 1 dédiée aux sciences et technologies, santé et sciences du sport sait faire parler d’elle. Entre jeu de rôle à taille réelle et campagne d’affichage conséquente, l’université met le paquet dans la publicité.
Pour la rentrée 2018, l’université Claude-Bernard de Lyon a mis en place un espace game géant. Environ 400 étudiants ont été invités à participer au jeu et à se transformer en zombies. Les jeunes sont répartis en équipe dans un amphithéâtre où on leur tamponne le bras pour leur signifier qu’ils ont attrapé un virus. Leur solution ? Guérir, mourir ou muter en super-héros !
Les étudiants doivent aller à la recherche d’indices parsemés dans l’université pour modifier leur situation, tandis qu’un faux médecin flâne pour les contaminer. Des professionnels maquillent les élèves au fur et à mesure de leur transformation en zombie.
Plusieurs objectifs ont été atteints :
Ce coup de publicité d’une valeur de 10 000 euros a été une réussite. Il a rayonné sur les réseaux et dans le milieu universitaire. L’université de Lyon a su convaincre les jeunes avec un taux de satisfaction de 91 %.
La même année, Lyon 1 promeut son campus par le biais d’un affichage. Cette fois, la campagne est lancée au mois de janvier, au moment où les lycéens font leur choix pour l’avenir. Les affiches sont diffusées au salon de l’étudiant et dans les transports lyonnais (métro et tramways).
Les images mettent en lumière le quotidien des étudiants pour donner envie aux futurs universitaires de choisir l’Université Claude Bernard comme lieu d’apprentissage. Chaque photographie est composée d’un groupe de jeunes regroupés autour d’un adulte, d’un mannequin de médecine, d’un robot, etc. accompagné du slogan : « Lyon 1. J’aime mon campus ». La pédagogie, la convivialité du campus, la scolarité et la créativité sont mises en avant pour donner envie de venir étudier à Lyon 1.
Pour faire rayonner cette campagne, Lyon 1 incite les jeunes à participer à un concours sur Instagram en publiant une photo qui illustre les hashtags #univlyon1 et #jaimemonuniversite.
L’université de technologie de Troyes a réalisé un escape game pour que les élèves de première année se réconcilient avec la chimie, matière mal-aimée. Le campus a créé le compte d’un personnage imaginaire sur les réseaux sociaux, Facebook et twitter. Le Professeur Bismuth, un enseignant savant fou, devient l’une des meilleures campagnes de communication et publicité de l’enseignement. Quand le professeur disparaît quelques mois plus tard, les élèves sont conviés à le retrouver par le biais d’une chasse aux indices dans les bâtiments de l’université. Enseignants et personnels du service communication ont élaboré un scénario et des intrigues en béton pour sensibiliser les étudiants à la chimie.
L’opération a rayonné de façon importante dans le milieu du personnel enseignant de Troyes et d’ailleurs. Tout cela, pour un budget dérisoire de 200 euros. Cette campagne de communication digitale a d’ailleurs gagné le premier prix de l’Arces, l’association des responsables de communication de l’enseignement supérieur.
Le Conseil de la Communication espagnol a lancé une communication nationale à l’intention des jeunes du pays pour les inciter à lire. Un portrait de jeune est accompagné d’un texte. Sur l’une de ces affiches, une adolescente avec un piercing sourit entourée de deux slogans. À gauche, « un piercing te donne un air intéressant, lire fait de toi quelqu’un d’intéressant » et sur la droite, « ce qui compte est dans ta tête. Lis 20 minutes par jour ». Un message impactant et des visages dans lesquels beaucoup se reconnaissent.
Dans la même idée, la ville de Guadalajara encourage à lire sur un ton poétique et un tantinet moqueur. Sur fond bleu, on reconnaît le dessin de l’éléphant avalé par un boa, emprunté au roman Le Petit Prince de Saint-Exupéry. Pour un novice, le dessin représente un chapeau, seul celui qui aura lu le livre saura le reconnaître. Quelques mots conseillent : « si tu vois sur cette affiche un chapeau, tu as besoin de lire ». Direct et efficace !
Une publicité qui a marqué les esprits est celle de Babbel, l’application en ligne pour apprendre une langue de façon ludique. Dans une vidéo, on suit un extraterrestre en vacances sur terre qui a du mal à se faire comprendre. Cette métaphore symbolise la sensation que l’on peut vivre lorsqu’on voyage dans un pays où on ne parle pas la langue. Le protagoniste tombe ensuite sur une affiche de Babbel. Libéré, il apprend la langue et peut enfin communiquer avec son entourage et profiter davantage de son voyage. Ce spot publicitaire de 2 minutes réalisé par l’agence Wieden + Kennedy London a su marquer les esprits et le secteur de l’apprentissage.
Si vous aussi, vous souhaitez élaborer une campagne de communication et une publicité impactante dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement, contactez-nous.
Sources :
© Université de Lyon 1 / Babbel.
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