Saviez-vous qu’en 2019, environ un tiers de toutes les recherches Google sont effectuées dans Google Images ?
Les recherches d’images dans Google sont ainsi réalisées plus de 10 fois aussi régulièrement que n’importe quelle requête sur Bing ou Yahoo!. Et elles représentent plus de 40 fois le nombre de recherches sur Facebook.
Avec ces chiffres sous les yeux, on comprend mieux l’importance du référencement des images, de leurs optimisations pour le SEO, mais aussi la volonté de la firme de Mountain View d’améliorer son moteur de recherche d’images.
En 2019, si un utilisateur clique sur une image dans Google Image Search, le moteur de recherche l’ouvre en taille « normale » et indique le site sur lequel elle se trouve. De nombreux utilisateurs ne dépassent pas ce stade dans leurs recherches. Dans ce cas, Google se contente d’afficher l’image à l’insu du site web qui l’héberge, et le propriétaire du site n’obtient aucune donnée sur le nombre d’impressions.
Cela étant dit, essayez tout de même de vous rappeler le nombre de fois où, au cours des dernières années, vous avez cliqué sur une image dans Google Image Search pour vous rendre sur le site web qui l’héberge. Vous vous rendrez vite compte des nombreuses fois où vous avez visité un site en partant d’une simple recherche d’image.
Dès lors, sachant que Google est capable d’analyser le contenu environnant l’image, et l’indexe en conséquence, ne pas fournir de données supplémentaires pour l’aider à déterminer la pertinence de l’image par rapport à certaines requêtes est une chance perdue de promouvoir une marque, un produit, une personne, un événement, un service ou une entreprise. Autrement dit, ne pas faire de référencement image peut signifier moins de clics et de trafic vers votre site web.
Dans les six cas de figure suivant, le SEO sur la recherche d’image s’avère particulièrement intéressant :
Vous vous demandez si vous pouvez acheter une image stockée, la publier sur votre site web, puis faire un travail SEO pour la référencer dans Google Images ? La réponse est oui !
Contrairement aux résultats de recherche web, les doublons ne sont pas considérés comme un problème pour la recherche d’images. Google prend généralement une version d’une image pour la positionner au-dessus de ses duplicatas. Mais l’heureuse élue n’est pas toujours l’originale. Souvent, Google choisira de mettre en avant, dans ses résultats, l’image faisant l’objet un bon travail de référencement.
Assurez-vous simplement d’avoir les bonnes autorisations pour publier l’image.
Le 1er août dernier, dans un billet de blog, Google annonçait le lancement d’une fonctionnalité pour la recherche d’image. Baptisée « badges » et pour l’instant uniquement disponible aux États-Unis, cette nouvelle fonctionnalité permet d’indiquer à l’internaute ce que propose la page contenant les images référencées.
À titre d’exemple, si un visuel est tiré d’une recette de cuisine ou d’une vidéo, un badge l’identifiera comme tel directement dans les résultats de recherche d’image. Les utilisateurs sont également informés lorsque l’image est issue d’un GIF, ou si elle est une photo de produit qu’il est possible d’acheter.
Cette nouvelle fonctionnalité évite ainsi d’avoir à se rendre sur le site web hébergeant l’image, puisqu’en tapotant sur le badge, l’utilisateur extrait directement des informations plus détaillées sur le contenu de la page dont elle est issue.
Pour les propriétaires de sites web souhaitant exploiter au mieux cette fonctionnalité, Google affirme que ses algorithmes identifient automatiquement les GIF. Autrement, il est conseillé d’ajouter un balisage spécifique pour :
Google propose également un outil de test de données structurées pour vérifier que les pages web sont exemptes d’erreurs afin de leur permettre d’être « badgées » dans les nouveaux résultats de recherche d’image.
Lorsque vous avez trouvé la bonne image à utiliser, une illustration, un graphique ou une photo, la prochaine étape consiste à optimiser cette image pour l’utiliser sur votre site. Les facteurs de classement pour le référencement d’image sont nombreux, mais relativement basiques. En terme de recherche d’image, Google est surtout préoccupé par la pertinence, plutôt que par la popularité de la source, et ne prend donc pas autant en considération le risque de spam et de manipulation des résultats que pour la recherche web classique.
Tout le travail SEO des images commence par un bon nom de fichier.
La plus grosse erreur consiste à conserver le nom de fichier par défaut donné par l’appareil photo, alors que la création de noms de fichiers descriptifs et riches en mots-clés est absolument cruciale pour optimiser le référencement des images.
En effet, les moteurs de recherche explorent non seulement le texte sur votre page web, mais ils recherchent aussi des mots-clés dans les noms de fichiers image. Sans même « voir » votre visuel, Google doit ainsi savoir ce qu’il représente.
Alors comment s’y prendre ? Assez simplement : si votre image représente un coucher de soleil sur Notre Dame à Paris, le nom du fichier ne doit pas être DSC4536.jpg, mais notre-dame-paris-coucher-soleil.jpg. Le mot-clé principal étant Notre Dame, il figure au début du nom du fichier.
Autre exemple, avec l’image ci-dessous :
Le nom du fichier devra décrire le produit comme une chaussure décontractée ou générer du trafic par les utilisateurs qui cherchent la collection Fred Perry 1934.
Le texte alt (ou les balises alt) est un attribut HTML ajouté à une image afin qu’il y ait un texte descriptif lorsque l’image, pour une raison quelconque, ne peut pas être affichée. Par exemple, le texte alt sera affiché par un lecteur d’écran pour les malvoyants, lorsque les images sont désactivées dans un navigateur ou lorsque l’image ne peut pas être décodée.
Assurez-vous que l’attribut alt inclut les mots-clés SEO de la page web et se rapporte à/décrit l’image.
La légende d’une image correspond au texte qui l’accompagne. Ce texte est important pour le référencement d’image, car la majorité des internautes l’utilisent lorsqu’ils survolent globalement un article.
Dès lors, ne pas utiliser les légendes, ou ne pas les utiliser correctement, signifie manquer une occasion d’engager un grand nombre de lecteurs potentiels. Toutefois, toutes les images ne nécessitent pas forcément l’ajout d’une légende. Cela dépend surtout de l’utilisation que vous voulez en faire, et particulièrement si vous souhaitez que cette image serve votre SEO.
Globalement, vous devriez ajouter une légende si cela a du sens pour le visiteur et pas juste pour le référencement.
Les moteurs de recherche déterminent la pertinence des images dans les résultats de recherche par rapport au contexte de tout ce qui les entoure. Autrement dit, Google regarde systématiquement le texte au-dessus, en dessous et autour des images, les autres images, les sitesmaps d’images, le titre et l’URL de la page pour évaluer leurs pertinences.
Autant dire que si vous souhaitez ajouter une image juste pour le plaisir esthétique, mieux vaut vous abstenir. L’image doit refléter le sujet de la publication, ou avoir des buts illustratifs dans l’article. Une image entourée de contenus textuels connexes se classe mieux pour le mot-clé pour lequel elle est optimisée.
C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle les banques d’images ont tendance à contre performer en matière de SEO, car elle se présentent habituellement sous forme de galerie avec plusieurs dizaines d’images sur une seule page. Alors que Google cherche juste un ou deux visuels hyper-pertinents pour un sujet spécifique.
D’autre part, Google semble enfin avoir atteint une certaine sophistication au niveau de la reconnaissance d’image. En résumé, si vous optimisez une photo de koala (aussi adorable soit-il) autour de mots-clés sur l’architecture gothique, le moteur de recherche ne l’affichera pas dans ses résultats de recherche d’image pour une requête associée à ces mots-clés.
Tout comme dans les résultats web, le retour d’expérience des utilisateurs vis-à-vis des images est un signal fort pour Google : plus une image obtient de clics, plus son classement est élevé.
De meilleures images augmentent donc les clics qui stimuleront le classement de cette image.
Autrement dit, si vous effectuez une recherche sur Google Images puis que vous cliquez sur la 18ème image, et que de nombreux internautes agissent de la même façon, Google la déplacera vers le haut.
Par conséquent, assurez-vous que vos images soient à la fois de bonne qualité, pertinentes et attrayantes pour répondre au mieux à la demande des visiteurs.
En outre, si votre visuel apparaît sur de nombreux sites et pages différents, et a été intégré à plusieurs reprises, cela semble également avoir un impact positif.
Si vous effectuez une recherche d’image Google, vous remarquerez que le moteur de recherche n’affiche pas, ou rarement, des dimensions d’image inhabituelles.
Ainsi, les images qui ne correspondent pas aux rapports d’image standard, tels que 16: 9, 4: 3 ou un format carré, ont tendance à être redimensionnées par les moteurs de recherche pour s’adapter à ces dimensions.
Les images comme les grandes photos de groupe, qui perdent des détails lorsqu’elles sont recadrées pour l’affichage miniature, risquent alors de ne pas attirer l’attention ou les clics.
En terme d’UX et de SEO, le temps de chargement de vos pages web est particulièrement important et dépend souvent de la taille de vos fichiers. La règle est simple : plus la taille du fichier est importante, plus la vitesse d’affichage sera lente.
Les fichiers images, notamment, peuvent avoir un impact énorme sur la vitesse de chargement, en particulier lorsque vous chargez une image énorme, mais que vous l’affichez en petit. Par exemple si vous utilisez une image de 2500 × 1500 pixels en l’affichant à une taille de 250 × 150 pixels.
De ce fait, lorsque vous optimisez une image :
Bien entendue, réduire la taille du fichier ne signifie pas que vous devez sacrifier sa qualité. Heureusement, il existe plusieurs façons d’éliminer les données inutiles et de nombreux outils pour optimiser les images de votre site web :
Il est également utile de connaître les différents types de fichier image à utiliser en fonction des situations. Examinons les 3 types de fichiers communs et leur incidence sur la même image :
Voici un exemple extrême, où la taille du fichier image a été maintenue constante à 24 kb pour les trois formats de fichiers :
Comme vous pouvez le voir, JPEG en sort clairement gagnant. Les GIF et les PNG doivent se dégrader en qualité afin de rester à une faible taille de fichier.
Pour la plupart des situations, notamment en e-commerce, le format JPEG sera donc votre meilleur pari puisqu’il fournit la meilleure qualité et la plus petite taille de fichier.
L’ajout d’images à vos sitemaps XML aide les moteurs de recherche à indexer vos images, alors assurez-vous de le faire pour un meilleur référencement de vos images.
Google est d’ailleurs assez clair à ce sujet : pour donner des informations sur les visuels de votre site web, vous devrez ajouter des balises spécifiques à l’image sur un sitemap disctinct ou existant.
L’important est d’ajouter toutes les informations nécessaires, tout en utilisant des tags spécifiques, sur n’importe quel sitemaps que vous avez ou créez. Google Webmaster Tools possède également de nombreuses suggestions pour le formatage correct de votre sitemap image.
En résumé, l’optimisation des images pour le SEO est la somme d’un certain nombre d’éléments. Avec Google qui améliore jour après jour ses capacités de reconnaissance des éléments de l’image, il est logique de veiller à ce que vos visuels et les contenus environnant contribuent à l’expérience des utilisateurs et à votre référencement.
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Le référencement seo est extrêmement utile. Cela m’a aidé pour faire connaître mes travaux.
Merci d’avoir donné votre avis Lily 🙂
N’hésitez pas à tester l’ensemble des techniques d’optimisations d’images dont nous parlons dans cet article et à revenir nous dire en commentaire si cela a contribué à encore mieux référencer vos photographies !
Merci pour votre article, cependant j’aimerai avoir votre avis sur le classement dans Google Image des format svg.
Pour le temps de téléchargement de la page c’est optimal mais est-ce que pour un nom de fichier et une balise alt identique le classement reste identique.
Ex: koala.jpg alt= »koala » idem koala.svg alt = »koala »
Bonjour,
Google référence bien les images au format SVG. Leurs poids étant réduits par rapport à une image JPG ou PNG, leur utilisation peut être bénéfique pour le SEO dans le cas où votre page web contiendrait de nombreux fichiers / animations qui ralentiraient son temps de chargement.
Pour vous répondre plus précisément, une image SVG ou JPG avec le même nom de fichier et la même balise alt sera positionnée de façon identique tant que le temps de chargement de la page reste convenable. Dans ce cas, c’est la pertinence du contenu environnant par rapport à votre image qui déterminera son classement dans Google Images, plutôt que le format utilisé.
Bonjour,
lorsque je saisie mon nom dans Google Image, aucune photo de moi apparaît.
Je n’ai ni Facebook, ni twitter…
En revanche j’ai un compte linkedin (renseigné) et il y a également quelques photos de moi dans des articles de blog.
Comment puis je faire remonter ces photos dans Google Image ?
Merci d’avance,
bien cordialement
Bonjour,
Pour votre photo de profil LinkedIn, vous pouvez la recharger avec le nom de fichier suivant : votreprenom-votrenom.jpg. Si vous n’avez pas un nom trop « commun » elle devrait remonter dans les résultats de recherche.
Concernant les photos de vous dans les articles de blog, cela risque d’être compliqué si vous n’avez pas la main dessus.